Guinée : Dubreka, Les paysans de Tanènè Bouramayah confrontés à des inondations dans les plaines propices à l’agriculture
Le District de Koubia dans la sous-préfecture de Tanènè dispose des plaines propices à l’agriculture. Homme et Femme pratiquent les cultures céréalières, des fruits et légumes mais les périmètres sont souvent inondés. Conséquences, les locateurs des parcelles subissent de lourdes pertes.
La
plupart des femmes du District de Koubia dans Tanènè Bouramayah pratiquent le
maraichage sur des plaines. Dans ces plaines, malgré les multiples tentatives d’irrigation,
ces femmes restent toujours confrontées à des cas d’inondation de leur culture.
Kadiatou Sylla maraîchers explique : « on n’a de bonne terre ici, on n’a le courage. Les blancs sont venus
ici pour aménager la plaine mais ils n’ont pas réussi l’irrigation. A la saison
des pluies, on ne peut pas travailler par ce que l’eau stagne dans les casiers.
Quand tu sème la plante n’évolue pas comme tu le souhaite. Cela nous inquiète.
On plante du gombo, du piment de l’aubergine presque tout genre de légume ».
Dans
cette localité, beaucoup de producteurs viennent louer des casiers pour les
mettre en valeur. Les frais de location varient en fonction des superficies.
Mais à cause des inondations, les récoltes sont parfois compromises. Cheick
Amadou Diaby paysans explique les problèmes récurrents : « on n’a des problèmes. Pour une
parcelle de trois casiers on loue à un million de franc guinéen. Pour sept
casiers, ça nous coûte jusqu’à sept millions de francs guinéen. Parfois, quand
tu travailles et que l’eau gâte, tu n’as plus où travailler. Même dans ce cas
de figure, tu payes l’argent de la location. Difficilement tu trouves l’argent
pour trois mois de consommation. Nous demandons qu’on nous aide à avoir du crédit
adapter aux agriculteurs par ce que cela nous manque ».
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