Guinée: la société civile guinéenne compte saisir la cour suprême pour abus de pouvoir
Suite
à la transformation de la marche pacifique prévue ce lundi 16 juillet en une
ville morte, la société civile guinéenne CNOSCG (Conseil national des
organisations de la société civile guinéenne) a tenu un point de presse dans ces
locaux à Dixinn pour annoncer le
pourquoi la ville morte à la place de la
marche pacifique.
Monsieur
Dansa Kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société
civile Guinéenne (CNOSCG) ‹‹ il était prévu aujourd'hui une marche qui
a été projetée depuis une semaine et les voies légales ont été suivies. Malheureusement
nous avons reçu une lettre du gouverneur de la ville de Conakry interdisant la
marche comme si l'objet de la demande d'information était d'autoriser ou ne pas
autoriser. Le gouverneur peut proposer un réaménagement de l'itinéraire tout en
renforçant les mesures de sécurité d'encadrement pour que la marche se tienne. Mais
l'interdiction d'une marche n'est pas de sa compétence ›› précise-t-il.
Face
à cet acte qui est égale à un abus de pouvoir, Monsieur Dansa au nom de la
société civile guinéenne compte saisir la cour constitutionnelle ‹‹ j'espère
bien une lettre sera adressée à la cour suprême pour un recours pour abus de
pouvoir. Cela pour prouver à suffisance que nous sommes des légalistes. Et ce
repli ne veut pas dire qu'on n'a eu peur. La bataille n'est pas seulement dans
la rue, elle est aussi juridique, communicationnelle ›› nous confit-il.
Le
prix du carburant à 8.000 GNF étant une condition préjudicielle, Monsieur
Kourouma précise que tout dialogue est la bienvenue ‹‹ que ça soit les forces sociales,
l'inter-centrale syndicale et toutes les entités engagées dans ce processus,
nous sommes ouvert au Dialogue si seulement si le ''Dialogue'' se passe dans le
respect des forces en présence'' ajoute-t-il.
Mansaré
Naby Moussa pour Madaliouradio 666-144-250.
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