«Ça a commencé par des piques»: Booba et Kaaris expliquent leur rivalité aux enquêteurs
Les deux rappeurs, incarcérés en attente d’être jugés pour la rixe survenue le 1er août à Orly, n’ont pas les mêmes explications…
Ils ont tenté d’expliquer leur rivalité aux enquêteurs. Booba et Kaaris, qui contestent ce lundi leur incarcération pour la rixe qui les a opposés avec leurs clans respectifs à l’aéroport d’Orly le 1er août sont dans l’attente de leur procès, fixé au 6 septembre. En garde à vue, ils sont revenus sur l’origine de leur brouille, comme l’indiquent les procès-verbaux que l’AFP a pu consulter.
« Ça a commencé par des piques » et « ça date de très longtemps », a avancé Booba début août aux enquêteurs de la Police aux frontières (PAF). Il avait pourtant lancé la carrière de Kaaris en 2012, en l’invitant sur son morceau Kalash.
Mais
deux ans plus tard, au micro de Skyrock, le protégé s’en est pris à celui qui
lui a mis le pied à l’étrier. « Je vais attendre que le soleil soit assez haut
dans le ciel que tous me voient tuer le
roi », avait-il improvisé. Des paroles que Booba, qui s’est senti visé, n’a «
pas appréciées ».
«
[Il a parlé de] mettre son sexe dans le sexe de ma femme »
Pour
Kaaris, 38 ans, la rivalité aurait plutôt commencé quand il a refusé «
d’insulter » deux rivaux de Booba, Rohff et La Fouine. Booba aurait alors
décidé de s’en prendre à lui, multipliant les montages moqueurs sur Insragram.
« A chaque fois, c’est fait pour me ridiculiser », a raconté Kaaris aux
policiers.
Dernière
provocation en date, une phrase de Booba, invité par un autre rappeur sur un
morceau sorti en juillet, où il parle de « mettre son sexe dans le sexe de ma
femme », comme l’a paraphrasé Kaaris devant les enquêteurs. Dans le clip en
images d’animation de « Gotham » mis en ligne en juin, Booba « me décapite
devant un bar gay », a-t-il aussi déploré. La Fouine et Rohff sont également
reconnaissables dans cette séquence.
Ce
lundi, tous deux contestent devant la cour d’appel de Paris leur placement en
détention provisoire dans l’attente de leur procès. L’audience publique doit
examiner les appels des rappeurs ainsi que de neuf membres de leurs entourages,
également soupçonnés d’être impliqués dans la rixe.
Source : 20 Minutes.fr
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